Tour Auto : c’est parti !

La fameuse Rolls-Royce « Jules » - sponsorisée par DIOR - au départ du Paris-Dakar, le 1er janvier 1981.

Une initiative qui eut le don d’irriter le célèbre constructeur - d’alors - britannique …

C’est sous le chapiteau du Grand Palais Éphémère (au pied de la Tour Eiffel, sur le Champ de Mars à Paris) qu’était lancée la 30ème édition du Tour Auto le 30 août dernier avec la journée des vérifications techniques et administratives.

Le lendemain les 222 concurrents s’élançaient en direction de Nice, via cinq étapes d’un total de 1 930 kilomètres, sur les plus belles routes de France.

Véritable musée à ciel ouvert, le Tour Auto est une ode à la compétition automobile.

L’aventure commençait au sein d’un tout nouvel écrin :

celui du Grand-Palais Ephémère sur le Champ de Mars dû au crayon de l’architecte Jean-Michel Wilmotte.

Toujours fidèles au rendez-vous, les berlinettes Alpine Renault !

Ainsi le mardi 31 août à 6h00 du matin les automobiles engagées quittent Paris en direction du Château de Courances où était donné le départ officiel du rallye.

L’ensemble des concurrents sont partis durant 5 jours à la conquête de 4 circuits (Dijon-Prenois, Bresse, Lédenon et Paul-Ricard) et 10 épreuves spéciales sur routes fermées.

Un itinéraire qui menait la caravane vers l’Est de la France (Beaune, Aix-les-Bains) avant de terminer sa course dans le sud (Valence, Nîmes, Nice).

Cette année – côté Ferrari - point de 250 GTO mais une brochette de très désirables 250 GT . Il faut dire que l’un des rares propriétaires de 250 GTO évite désormais d’exposer ce chef d’œuvre aux aléas des petites routes de France puisque l'une des dernières a été acquise par le collectionneur de voitures David MacNeil pour ... 80 millions de dollars !

Tour Auto : l'itinéraire

Aguttes : une vente ecclectique

Le comissaire-priseur Claude Aguttes, secondé de Gautier Rossignol.

A l'avant et à gauche, un magnum de Château d'Yquem...

2CV Charleston Citroën

Ferrari 250 GT

Mercedes 300 SL Roadster

Mercedes SLR McLaren

Pour la première fois – et en une heure chrono – la maison de ventes Aguttes avait la charge de disperser une série d’objets digne d’un inventaire à la Prévert !

Au rayon automobile, une très rare 2CV Charleston Citroën de 1990 (jamais immatriculée) partait pour à 120 000 €, soit le double de son estimation (50 – 70 000€) .

La très désirable Mercedes SLR McLaren de 2007 ex Gildo Pastor (le propriétaire monégasque de la marque automobile Venturi et dont la fortune dépasserait celle de la famille princière) trouvait preneur à 176 000 (une affaire puisque l’estimation la donnait à 185 – 225 000€).

Une mythique Mercedes 300 SL Roadster de 1959 estimée à 950 – 1 150 000€ et convoitée à 850 000€ n’atteignait pas son prix de réserve et donc était retirée de la vente.

La sublime Ferrari 250 GT de 1962 (estimée à 750 – 950 000€) trouvait preneur à 750 000€.

Par ailleurs , un amateur de montres s’offrait une Royal Oak Audemars Piguet à 45 000€…. tandis qu’un autre enchérisseur s’offrait un magnum de vin de Château d’Yquem 1999 à 2 600€, de quoi arroser dignement quelque victoire ?

Tour Auto : la galerie