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PARIS PHOTO : retour au monde d’avant, ou presque


Le Paris Photo est l'un des plus grands salons mondiaux dédié à photographie.

Pour cette édition de novembre 2021, 177 exposants contre 213 lors de la dernière édition physique de 2019 marque un recul !

Mais le Grand Palais Ephémère est plus petit que son frère aîné historique.

Ainsi la nécessité de serrer un peu les galeries.

En revanche c’est moins de kilomètres à parcourir pour les visiteurs.

Avec deux tiers de galeries étrangères et 29 pays représentés, le vrai monde était de retour chez nous !

Mais nous ne boudions pas notre plaisir après 18 mois de réclusion pour cause de pandémie : ce palais éphémère offrait à nos regards plusieurs centaines d’artistes , 4 000 à 5 000 œuvres explorant d’innombrables réalités géographiques ou intérieures , des spécialistes parlant toutes les langues.

Cet événement unique offre un aperçu de l'art de la photographie de ses débuts jusqu'à aujourd'hui, et présente une orientée vers l'avenir aperçu des tendances mondiales et des formes d'expression dans ce milieu.

Retour au monde d’avant, ou presque !


Ainsi pour vous avons-nous retenu une courte sélection de jeunes artistes africains de premier plan .

Omar Victor Diop

(Sénégal)

À 41 ans, Omar Victor Diop est l’un des photographes les plus prometteurs de sa génération.

Artiste autodidacte, son œuvre s’inscrit directement dans l’héritage de la photographie de studio africaine de Seydou Keïta, Mama Casset ou Malick Sidibé, un genre dont il a su s’approprier les codes tout en s’en affranchissant.

C’est un photographe portraitiste sénégalais qui vit à Dakar où il travaille actuellement (quartier des Almadies).

C'est un représentant important de la photographie africaine contemporaine.

Diplômé de l'École supérieure de commerce de Paris, Omar Victor Diop travaille d'abord à la communication British American Tobacco Afrique.

En 2011, il abandonne ce poste pour se consacrer à la photographie.

Révélé aux Rencontres africaines de la photographie à Bamako en 2011 avec sa série « Le futur du beau ».


Avec « Allegoria », Omar Victor Diop présente à Paris Photo un nouveau chapitre de son travail.

Le photographe se saisit de la question fondamentale de l’environnement et de sa portée sur le continent africain. Ses œuvres figurent l’allégorie d’une humanité soucieuse d’une nature qui pourrait n’être plus qu’un souvenir des manuels d’histoire naturelle.

L’Homme, abandonné à sa douloureuse responsabilité, recueille autour de lui cette Nature réduite à une représentation.


Omar Victor Diop est représenté en exclusivité mondiale par la galerie Magnin-A à Paris.

Gosette Lubondo

(République démocratique du Congo)


Gosette Lubondo est née en 1993 à Kinshasa.

C’est une artiste photographe vivant et travaillant en République démocratique du Congo.

Son père est photographe de profession.

Elle s’initie à la photographie de studio dès l’âge de 14 ans et participe à des ateliers .

Elle amorce également en 2011 des études à l'Académie des beaux-arts de Kinshasa et en sort diplômée en 2014.

Dès 2013, elle réalise un premier travail photographique, intitulé au fil du temps, et consacré à aux traces des infrastructures de transports abandonnées dans Kinshasa.

En 2016, elle réalise une nouvelle série photographique, Imaginary Trip, autour d’un train désaffecté en gare de Kinshasa, y campant des voyages imaginaires, des mises en scène et des reconstitutions.

Cette série, qu'elle présente tout d'abord à la biennale 2016 de Kampala, connaît rapidement le succès.

Elle est ensuite présentée en Europe, notamment dans les foires-expositions Art Paris Art Fair, AKAA, ou le MIA.

Gosette crée ensuite « voyage imaginaire », avec, pour cadre, une ancienne école, fondée en 1936, à l‘époque du Congo belge, puis tombée en désuétude.

Ce nouveau « voyage imaginaire » n’a pas pour but principal de servir la mémoire de ces lieux, mais de donner un nouvel éclairage sur l’histoire de ce lieu, et de s’interroger sur la signification qu'il peut avoir.

C’est par ses parents qu’elle a pris connaissance de cette école abandonnée, qui représente pour la génération dont ces derniers sont issus, une période importante de leur évolution.

Cette série est acquise par le Musée du Quai Branly - Jacques-Chirac.

Gosette fait partie des cinq photographes africains bénéficiaires du Cap Prize pour l’année 2020.

Gosette est lauréate 2021 de la Maison Ruinart (champagne) .

Prince Gyasi

(Ghana)


Prince Gyasi (Nyantakyi) est un artiste créatif et visuel ghanéen de 26 ans.

Prince a commencé à prendre des photos en 2011 et a acheté son premier iPhone en 2014, qui est le principal outil qu'il utilise pour créer ses œuvres d'art.

Il crée des images audacieuses, pleines d'espoir et racontent les histoires d'individus marginalisés qui sont souvent mis de côté dans la société.

La plupart de ses images sont créées dans sa ville natale d'Accra, utilisant les paysages environnants et la communauté comme sa muse.

Chaque imprimé hyper coloré révèle des émotions humaines fondamentales liées à la vie d'une personne, comme la paternité, la maternité ou l'enfance.

À l'aide de son iPhone, Prince capture à la fois la résilience et la force à travers ses silhouettes saisissantes placées sur des paysages aux couleurs vives et des arrière-plans vifs.

Son art met en valeur la noblesse et la grâce de la peau noire, offrant aux spectateurs un contre-récit aux notions dominantes de la beauté.

Il a été mentionné par Vanity Fair comme l'un des neuf meilleurs artistes visuels à suivre en 2018 !

Le prince Gyasi a été présenté sur BBC Africa pour sa façon exceptionnelle de faire des images avec son iPhone.

En plus d'être un artiste professionnel, il est le co-fondateur de BoxedKids, le titre faisant référence aux « enfants qui sont piégés dans un lieu ou une situation », qui vient en aide aux enfants défavorisés de Jamestown, Accra.

Prince Gyasi, photographe


Prince Gyasi est présenté par Nil Gallery


Claudio Edinger, photographe


Claudio Edinger

(Brésil)


Claudio Edinger est né le 3 mai 1952 à Rio de Janeiro.

C’est un photographe brésilien contemporain.

Il est diplômé en économie par l'Universidade Mackenzie en 1974, se tourne, au début des années 1970, vers la photographie et fait sa première exposition individuelle Edifício Martinelli, au Museu de Arte de São Paulo Assis Chateaubriand (MASP), en 1975.

L'année suivante il déménagea à New York, où il resta jusqu'en 1996.

Pendant les 20 ans passés aux États-Unis, Claudio se voua à la photographie documentaire et artistique et travailla comme photographe autonome pour la presse brésilienne et américaine comme O Estado de S. Paulo, Folha de S. Paulo, Time, Newsweek, Life, Rolling Stone.

De 1979 à 1994, enseigna à Parson’s/New School for Social Research et, de 1992 à 1994, à l'International Center of Photography (ICP).




André Magnin, galeriste pionnier


André Magnin

(Galeriste , France)


Il est difficile de parler art contemporain africain sans citer André Magnin, pionnier et découvreur de talents africains !

C’est lui qui présentait à Paris Photo le talenteux photographe Omar Victot Diop.


Malick Sidibé c'est à la galerie MAGNIN-A


MAGNIN-A est la galerie d’art contemporain qu’André Magnin a créée en 2009 à Paris et que dirige Philippe Boutté.

Leur expertise de l’art moderne et contemporain africain est reconnue de tous .

Parmi les précurseurs qui ont su déceler rapidement le potentiel des artistes africains, la galerie Magnin n’a cessé depuis de recueillir des talents confirmés et émergents :

Chéri Samba, Chéri Chérin, Steve Bandoma, Malick Sidibé, Seydou Keita, Omar Victor Diop, JP Mika, Romuald Hazoumé, Gonçalo Mabunda.




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