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Lire : c’est la rentrée !



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Le prix Goncourt et le prix Renaudot sont décernés au restaurant parisien Drouant


(par Olivier THIBAUD)


La rentrée littéraire en France est une période très attendue où sortent un grand nombre de nouveautés.

Pour la rentrée littéraire 2024 - et selon notre confrère Livres Hebdo - ce sont quelque 459 romans qui étaient prévus à paraître entre août et octobre.

Dans ce chiffre on relève 68 premiers romans (9% de moins de primo-romanciers, ils étaient 74 en 2023) ainsi que 148 livres étrangers (trois de plus qu’en 2023).

Il s’agit d’une légère baisse par rapport à l’année précédente, qui avait vu 466 romans publiés, et loin du record de 2010, où les librairies avaient été submergées par 701 nouveautés.


La rentrée littéraire c’est également la tradition où les éditeurs visent à capitaliser sur les fêtes de fin d'année et les récompenses littéraires, comme le prix Goncourt et le prix Renaudot.


Et c’est le 4 novembre dernier qu’est revenu le prestigieux prix Goncourt à Kamel Daoud pour son roman Houris, paru aux éditions Gallimard

Quant au prix Renaudot c’est à Gaël Faye qu’il était décerné pour Jacaranda (éditions Grasset).


Décernés au même lieu – le restaurant Drouant à Paris – et à la même date – début novembre – ces deux prix diffèrent ainsi :

le prix Renaudot est composé de journalistes littéraires, tandis que celui du prix Goncourt est composé d'écrivains.


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Jacaranda huit ans après Petit pays


Jacaranda

Par Gaël Faye

Éditions Grasset

224 pages


Huit ans après « Petit pays » Gaël Faye revient sur le drame rwandais, pays dont il est originaire.

Quels secrets cache l’ombre du jacaranda, l’arbre fétiche de Stella ?

Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir.

Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi.

En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude.

Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu. Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l’histoire terrible d’un pays qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon.

Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante.


A nouveau couronné, c’est le deuxième roman de l’écrivain, Jacaranda s’est déjà écoulé à plus de 160 000 exemplaires depuis sa parution fin août dernier, d’après les données GFK.

En septembre dernier, l’ouvrage comptait déjà six réimpressions et caracolait en tête des meilleures ventes.

Il est d’ailleurs promis à un triomphe international, puisque les éditions Grasset ont signé plusieurs traductions.


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Petit Pays : 1 650 000 exemplaires vendus


Nouveau talent littéraire très apprécié du grand public, Gaël Faye a obtenu les honneurs en 2016 avec un premier titre partiellement autobiographique, Petit Pays (Grasset).

Accueilli favorablement par la critique et écoulé à 1 650 000 exemplaires en France !


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Le harem du roi sur les pas du succès des Impatientes


Le harem du roi

Par Djaïli Amadou Amal

Éditions Emmanuelle Collas

288 pages


Quand l’ambition et la tradition tuent l’amour…

Boussoura et Seini forment un couple moderne qui vit à Yaoundé. Il est médecin, elle est professeure de littérature.

Une famille épanouie jusqu’au jour où tout bascule quand Seini est rattrapé par son passé.

Fils de roi, il est appelé à prendre la succession.

Malgré les réserves de son épouse, l’attrait du pouvoir est le plus fort.

Devenu lamido, commandeur des croyants et garant des traditions et de la religion, il se transforme en roi tout-puissant.

Après Les Impatientes et Cœur du Sahel, Djaïli Amadou Amal nous livre une histoire d’amour bouleversante et romanesque d’une cruelle actualité.

Dans Le Harem du roi, elle brise à nouveau les tabous sur le mariage forcé et la polygamie, en dénonçant la servitude en Afrique et en donnant une voix à celles et ceux dont on ne connaît pas l’existence.


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Les impatientes, version en France de Munyal publié au Cameroun


Rappelons qu’en 2020 le prix Goncourt des lycéens distinguait Djaïli Amadou Amal pour Les impatientes (éditions Emmanuelle Collas)


Déjà en 2019 Djaïli Amadou Amal recevait le Prix de la Presse Panafricaine - MOKANDA pour le mêm roman mais publié au Cameroun sous le titre Munyal, les larmes de la patience.



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Djaïli Amadou Amal au Salon du Livre de Paris 2020


Il s’agissait de son troisième roman et qui devait la classer définitivement parmi les valeurs sûres de la littérature africaine, et l'un des plus importants écrivains peuls de l'histoire.


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Mohamed Mbougar Sarr en compagnie de la journaliste Ambre Delcroix au Salon du Livre de Paris - SLAP 2021


Rappelons qu’en 2021 le prix Goncourt était revenu à Mohamed Mbougar Sarr pour La plus secrète mémoire des hommes (Ed Philippe Rey/Jimsaan)


Notons enfin que les quatre auteurs cités dans le présent article sont d’origine africaine : témoins de la vitalité de la langue française sur ce continent…


(1)

le lamido est un chef traditionnel musulman du nord Cameroun. La création des lamidos est liée aux migrations des Peuls dans ces régions à la fin du XVIIᵉ siècle.

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