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Lauréat Roman 2021 : Blaise Ndala (RDC) « Dans le ventre du Congo »

Blaise Ndala s’est installé à Ottawa en 2007 après s’être spécialisé en droits humains en Belgique.

Juriste, il travaille dans la fonction publique fédérale.

Son premier roman, « J’irai danser sur la tombe de Senghor », publié en 2014 a remporté le Prix du livre d’Ottawa en 2015.

Son deuxième roman « Sans capote ni kalachnikov », publié en 2017 a remporté le Prix littéraire Émergence de l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français et a reçu une mention spéciale au Prix Ivoire 2017.

Editeur :

« Lorsque s’ouvre l’Exposition universelle de Bruxelles le 17 avril 1958, Robert Dumont, Sous-commissaire du plus grand événement international depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a fini par rendre les armes : il y aura bel et bien un « village congolais » parmi les quatre pavillons consacrés aux colonies.

Le Palais royal a coupé court aux atermoiements du supérieur direct de Dumont, son ami le baron Guido Martens de Neuberg, Commissaire général d’Expo 58.

Dumont ignore que, parmi les onze recrues congolaises mobilisées au pied de l’Atomium pour se donner en spectacle devant les visiteurs venus des quatre coins du monde, figure la jeune Tshala, fille de Kena Kwete III, l’intraitable roi des Bakuba.

Le périple de cette princesse nous est alors dévoilé, entre son Kasaï natal et Bruxelles, en passant par Léopoldville où elle a côtoyé Patrice Lumumba et Wendo Kolosoy, le père de la rumba congolaise, jusqu’à son exhibition forcée à l’Expo 58, où l’on perd sa trace.

Été 2004.

Fraîchement débarquée en Belgique, une nièce de la princesse disparue croise la route d’un homme hanté par le fantôme du père.

Il s’agit de Francis Dumont, professeur de droit à l’Université libre de Bruxelles.

Une succession d’événements fortuits finit par dévoiler à l’un comme à l’autre le secret emporté dans sa tombe par l’ancien Sous-commissaire d’Expo 58.

D’un siècle l’autre, la petite histoire embrasse la grande pour poser la question de l’équation coloniale : le passé peut-il passer ? »


Vous l’ignioriez sans doute : le dernier « zoo humain » a été exhibé en Europe en 1958, c’est à dire hier seulement !


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