C’est à travers des arrangements tout couleur intégrant des rythmes de rumba congolaise, d’afrobeat nigérian, de soukouss et de salsa béninoise, pour s’aventurer même du côté du hip-hop que l’oeuvre du célèbre Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns a été revisitée !
Un conte musical pour grands et petits à partir de 4 ans était proposé sur le Parvis de la Seine Musicale (1) de l’Ile Seguin à Boulogne-Billancourt le 6 avril dernier !
Pour ce faire, l’homme de radio Soro Solo a concocté une version totalement renouvelée du conte original écrit par le musicien Blick Bassy, offrant une nouvelle trame et un autre horizon imaginaire à la composition de Florent Briqué librement inspirée des mélodies et motifs de la pièce de Saint-Saëns.
Et en vedette, la célèbre comédienne Roukiata Ouédraogo (spectacle « Je demande la route ») pour conter et danser l’œuvre inspirée de Saint-Saëns revisitée avec les personnages de légende tels que Mami Wata (2)
Des spectacles mais aussi des animations pour tous.
Le 6 avril pour le Chorus des enfants, les travées de La Seine Musicale se sont transformées en une aire de jeux géante où les jeunes spectateurs ont pu profiter d’animations ludiques, d’installations sonores, d’ateliers de bricolage, de mixage ou de lutherie sauvage…
De quoi patienter entre les spectacles !
(1) La Seine Musicale
La Seine musicale est un ensemble de bâtiments en forme de vaisseau, consacrés à la musique, ouverts à tous les publics et pouvant accueillir des manifestations variées. Elle est située sur la pointe aval de l'île Seguin à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine.
(2) La légende de Mami Wata
Mami Wata est aussi appelée Iemanja dans la tradition du vaudou haïtien, un culte spécial lui est même consacré.
C'est la (déesse) mère des Eaux, déesse crainte des Pêcheurs, elle symbolise aussi bien la mer nourricière que l'océan destructeur.
Esprit de l'eau, parfois décrit comme une sirène, mi femme mi poisson, ou d'une belle femme tenant un serpent, qu'on trouve dans les régions côtières de l'ouest de l'Afrique et en Afrique centrale.
Même si les cultes sont différents, Mami Wata est la seule divinité africaine vénérée dans une zone géographique étendue qui rassemble des cultures et des peuples aussi divers que les Igbo du Nigeria, les Ewé du Bénin, les Bamiléké du Cameroun et les Kongo. on trouve aussi les graphies :
Mamy Wata, Mami Watta ou Mama Wata.
Chez les Igbo, elle se nomme Ezenwaanyi (Reine des femmes), Nnekwunwenyi (Honorable Femme), Ezebelamiri (reine qui vit dans les eaux), Nwaanyi mara mma (la femme plus que belle), ou Uhamiri.
Dans certaines zones du Congo, elle est Mamba Muntu, (Crocodile personne)…
La Seine Musicale
